À l’image du partenariat de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur avec les volleyeuses du RC Cannes, les caisses régionales de la Caisse d’Épargne (sponsor du basket, du hand et du ski au niveau national) disposent d’une totale autonomie pour nouer des partenariats locaux. En Provence et dans bien d’autres territoires, la Caisse d’Épargne CEPAC multiplient ainsi les partenariats dans d’autres sports. Notamment dans le tennis (sponsorisé depuis 40 ans par un concurrent) avec le partenariat titre de l’Open du Pays d’Aix (ATP Challenger Tour). Explications avec Sébastien Didier, membre du directoire de la Caisse d’Épargne CEPAC.
Quelle est l’histoire du partenariat de la Caisse d’Épargne CEPAC avec l’Open du Pays d’Aix ?
Sébastien Didier : La Caisse d’Épargne CEPAC est partenaire depuis l’origine du tournoi. Il y a quatre ans, Arnaud Clément a décidé de recréer un open de tennis de niveau international à Aix-en-Provence. Au départ, Arnaud s’est naturellement tourné vers la banque historique du tennis (Ndlr : BNP Paribas) qui n’a pu s’engager. La CEPAC a choisi de croire en ce tournoi. Arnaud est Aixois et très attaché à sa ville. Il a porté un projet à la fois ambitieux et très lucide sur la capacité à recréer un événement emblématique à Aix, sans brûler les étapes. Ce projet nous a paru très intéressant pour la CEPAC et en cohérence avec le nouveau positionnement de la banque qui accompagne l’ensemble de ses territoires, y compris celui d’Aix avec une clientèle un peu plus haut de gamme. Nous n’avons donc pas hésité une seconde à nous positionner comme partenaire principal de l’Open du Pays d’Aix – Trophée Caisse d’Epargne CEPAC.
Sébastien Didier, membre du directoire de la CEPAC
© agence icone
Comment votre partenariat a-t-il évolué depuis le début de votre association ?
SD : La première année, nous avons appris à nous découvrir. Au fil du temps, nous avons structuré nos différentes participations pour mieux anticiper les attentes des uns et des autres. Au bout de trois ans, nous avons décidé en début d’année de renouveler pour les trois prochaines éditions. Nous serons donc partenaire principal de l’Open du Pays d’Aix – Trophée Caisse d’Epargne CEPAC jusqu’en 2020. En tant que banque régionale, la CEPAC a envie de jouer son rôle de catalyseur pour faire en sorte que de beaux événements régionaux puissent voir le jour, se structurer et se développer. Au final, c’est un partenariat gagnant-gagnant.
Quelle forme présente votre partenariat aujourd’hui ?
SD : Nous avons naturellement un apport en numéraire. Nous participons de manière significative au bon fonctionnement du tournoi. En tant que partenaire principal de l’Open du Pays d’Aix, notre apport va bien au-delà de 100 000 € par an. Au-delà de ça, nous avons décidé de faire du tournoi le lieu de vie économique de la CEPAC pendant une semaine. En tant que membre du directoire de la CEPAC, je suis présent à Aix toute la semaine pour faire connaître le tournoi. Nous invitons nos clients et l’écosystème économique régional. Par exemple, nous avons mangé ce midi avec l’ensemble du bureau de l’UPE13. Les patrons du territoire d’Aix-en-Provence assistent donc aux matchs avec nous l’après-midi (Ndlr : interview réalisée le mardi 9 mai). Demain, P.Factory vient avec une quarantaine de startups qui développent au quotidien le tissu économique de notre territoire. Jeudi, notre fonds d’investissement Tertium tiendra son comité sur l’Open et Connect en fera de même vendredi. La CEPAC fait donc en sorte que ses principaux événements en lien avec le tissu économique des Bouches du Rhône aient lieu sur Aix-en-Provence.
La loge CEPAC lors de la finale de l’Open du Pays d’Aix
© Twitter Sebastien Didier
Quelles sont les retombées de ce partenariat pour la CEPAC ?
SD : Ce partenariat nous permet d’être positionnés durablement sur le Pays d’Aix, un territoire très important pour la caisse régionale. Nous voulons vraiment être présents, visibles et montrer que nous savons accompagner les grands événements du Pays d’Aix. Cela développe notre notoriété et renforce notre positionnement atypique auprès du tissu économique de notre territoire.
Le fait d’être partenaire principal d’un tournoi de tennis signifie-t-il que la CEPAC bénéficie d’une marge de manœuvre totale dans la mise en place de ses partenariats par rapport à la Caisse d’Épargne au niveau national ?
SD : Tout à fait. Il faut bien avoir en tête que nous sommes une banque régionale. Ce n’est pas parce que le groupe Caisse d’Épargne sponsorise tel ou tel sport (Ndlr : le basket, le hand et le ski) et BNP Paribas le tennis que la CEPAC ne peut pas être sur l’Open du Pays d’Aix. Nous faisons nos choix en fonction de l’image et du besoin de nos territoires. Nos partenariats locaux ont une cohérence. En termes d’accompagnement sportif, nous sommes notamment partenaire officiel de l’OM, partenaire principal de Provence Rugby (Ndlr : club de Fédérale 1 basé à Aix) et partenaire officiel de la course Marseille-Cassis.
Quelle place occupe ce partenariat dans le budget sponsoring sportif de la CEPAC ?
SD : En termes de budget, l’Open du Pays d’Aix est deuxième ex aequo avec Provence Rugby. C’est donc un partenariat important. Notre renouvellement pour trois ans montre à quel point nous croyons en son positionnement, au développement du Pays d’Aix et à l’engagement d’Arnaud Clément.
Avez-vous d’autres projets de sponsoring sportif ? Celui du PAUC Handball peut-il par exemple vous intéresser ?
SD : Nous sommes très ouverts à tout ce qui se passe sur notre territoire, mais nous ne pouvons pas accompagner l’intégralité des sports. Il faut faire des choix, nous ne sommes pas au PAUC Handball car nous sommes déjà à l’Open du Pays d’Aix et à Provence Rugby. Nous préférons donc développer nos partenariats emblématiques. L’Open surfe sur une dynamique très positive et même si Provence Rugby ne remonte pas en Pro D2, nous ne remettons pas en cause notre engagement. Nous nous projetons dans la durée donc nous resterons partenaire du club la saison prochaine.
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