Le voile a été levé jeudi soir à Madrid sur la prochaine édition du Tour d’Espagne cycliste. Une édition qui s’élancera bien pour la première fois de France, à Nîmes, pour non pas deux mais trois étapes dans la région Occitanie !
Le 19 août prochain, la 1ère étape de la Vuelta sera un contre-la-montre par équipe dans la ville de Nîmes avec un passage dans ses célèbres Arènes. Le lendemain, la 2e étape partira aussi de Nîmes, destination Gruissan. Et le 21 août, la 3e s’élancera de Prades pour se terminer à Andorre.
Exposition mondiale
Événement majeur du calendrier cycliste, le Tour d’Espagne est l’occasion de communiquer à l’international pour les villes étapes, les images de la Vuelta étant diffusées par les télés du monde entier. Un bon coup de com pour la Ville de Nîmes.
« Nous voulons vraiment créer l’événement et faire voir Nîmes sous ses plus beaux atouts, souligne son adjoint aux sports Julien Plantier à nos confères d’Objectif Gard. Nous vivrons à l’heure espagnole, ça sera presque comme une troisième feria ! Notre patrimoine et la campagne lancée pour l’inscription à l’UNESCO seront la clé de notre promotion à l’international car la Vuelta est suivie à travers le monde entier, même en Amérique du Sud grâce aux nombreux coureurs colombiens. »
« Nous voulons donner envie aux Espagnols de venir chez nous découvrir notre ville ! Nous organiserons des passerelles culturelles avec le flamenco ou la tauromachie mais aussi des passerelles économiques grâce par exemple à la caravane de la Vuelta », assure l’élu.
Opportunité commerciale
Le Tour d’Espagne est également une formidable opportunité commerciale pour les villes étapes et les territoires traversés. À titre d’exemple, la caravane de la Vuelta se compose de 1 500 à 2 000 personnes à loger et restaurer durant une semaine.
« Les retombées économiques sont difficilement quantifiables mais elles sont énormes ! Sur le moment, il n’y a pas assez de nuitées en ville pour accueillir tout le monde alors des équipes logent à proximité, précise Julien Plantier. A deux heures de la frontière, si les Espagnols apprécient notre cité, ils viendront et reviendront, c’est important de plaire et de se préparer à ça ! »