Pour la première fois depuis la création de la Ligue féminine de handball (LFH) en 2008, la Commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG) a publié un état des lieux sur l’évolution de la situation économique des clubs composant la division.
Le document publié par la LFH illustre notamment l’importante augmentation des budgets des clubs de D1F, dont la moyenne a presque doublé entre 2008-2009 et 2016-2017. Comment l’expliquer et quels sont les postes de revenus où les clubs se sont particulièrement améliorés ? Réponse de Francis Serex, président de la CNCG depuis 2008.
« Avec le recul sur 8 saisons, nous constatons les efforts importants réalisés par les clubs sur un plan économique. Le budget prévisionnel moyen en LFH est en effet passé de 880 000 € en 2008-2009 à 1,6 M€ en 2016-2017, soit une augmentation de 82 %. Les sources de recettes se sont diversifiées et la dépendance aux subventions publiques s’est réduite, en moyenne, de 65 % à 41 % dans le budget d’un club. Le total des partenariats privés a parallèlement quadruplé en 8 ans (2 à 6,9 M€), même si là aussi nous constatons des situations très diverses selon les clubs. Les partenariats privés représentent désormais 40 % du budget moyen (630 000 €) contre 23 % (200 000 €) il y a 8 ans. Enfin, le point faible reste la billetterie. »
À noter que les deux clubs du Sud se portent plutôt bien puisque le Toulon St-Cyr Var Handball (TSCVHB) présente le 4e budget prévisionnel de D1F (1,9 M€) alors que l’OGC Nice Handball se classe 6e (1,3 M€).